Ce sont des génies dans leur univers, celui de façonner certains des paysages les plus connus au monde. Ils font partie des paysagistes ou d’architectes paysagistes qui sont une référence internationale.
Et ce sont aussi eux qui finiront par concevoir de nouveaux espaces emblématiques qui marqueront l’avenir des grandes villes. Ils le font sous les nouvelles valeurs qui régissent nos sociétés, avec la conscience environnementale avant tout.
Kathryn Gustafson
Elle dirige deux studios prestigieux, l’un sur la côte ouest des États-Unis, où elle est née (Gustafson Guthrie Nichol, à Seattle) et l’autre dans le poumon financier de l’Europe (Gustafson Porter + Bowman, à Londres). Elle est responsable de projets aussi importants que la future réforme des abords de la Tour Eiffel, la Fontaine Commémorative Lady Di dans Hyde Park à Londres, le Parc Central à Valence ou les jardins du siège de Facebook dans la capitale britannique : https://www.instagram.com/p/CFP8MHpMiED/
Fernando Caruncho
Il est peut-être le seul espagnol qui brille de lui-même dans ce casting de personnalités internationales. Depuis son studio situé aux portes de Madrid, il a projeté des créations dans le monde entier, mais surtout il a laissé sa marque sur l’Espagne. Ses œuvres sont dans un style minimaliste comme les jardins du centre Botín à Santander : https://www.instagram.com/p/CFSEeENjU1X/
Kim Wilkie
Trois éléments définissent le travail de ce britannique comme l’un des architectes paysagistes les plus reconnus au monde : les lignes droites, les formes géométriques et l’eau. Son studio a réalisé d’importants projets comme la refonte des jardins du Musée d’Histoire Naturelle de Londres : https://www.instagram.com/p/BKRnFlCByIq/
James Corner
Depuis que le magazine Time l’a identifié comme l’un des game changers de notre époque fin 2012, la figure de James Corner n’a cessé de grandir. Aujourd’hui, par l’intermédiaire de la société James Corner Field Operations, il signe certains des parcs et jardins les plus impressionnants que l’on puisse visiter.
Piet Oudolf
Son irruption dans l’aménagement paysager a provoqué une véritable révolution dans les années 1980, car il a basé ses créations sur des plantes vivaces, c’est-à-dire qu’elles n’avaient pas de fleurs de saison. Quelque chose d’inhabituel à ce moment-là.
Il a lancé un mouvement appelé New Perennial, que les détracteurs ont discrédité en affirmant que ces espaces ne favorisaient qu’une accumulation de mauvaises herbes. Il a gagné une reconnaissance éternelle avec le jardin New York High Line. Là, il a réussi, avec les architectes Diller Scofidio + Renfro et James Corner, à redonner vie à une ancienne ligne de train de deux kilomètres : https://www.instagram.com/p/BSjl4vehrel/